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Son petit ami voulait lui acheter une bague de fiançailles...
Une Ontarienne qui se trouvait au Mexique avec son petit ami a été choquée d'apprendre que la bague en diamant qu'ils avaient achetée pour 4176 $ ne valait que 50 $.
«J'étais dévastée. J'étais dégoûtée. Je n'arrêtais pas de penser qu'il avait payé 4000 $ pour cette bague et qu'elle n'était même pas authentique», a déploré une femme de Toronto qui a demandé à CTV News Toronto de cacher son identité et de l'appeler May parce qu'elle était gênée d'avoir été prise dans une escroquerie avec de faux diamants.
Ce texte est la traduction d'un article de CTV News.
En février de cette année, alors que May et son petit ami étaient en vacances à Cancún, au Mexique, ils ont aperçu une bague qui ressemblait à un beau bijou.
Après un an de relation, le petit ami de May a décidé de lui poser la grande question pendant leur voyage et l'a accompagnée pour acheter une bague de fiançailles dans une bijouterie recommandée par leur guide touristique.
«On nous a dit "si vous cherchez des bijoux ou des souvenirs, c'est ici qu'il fallait aller, chez ces gens-là. Ils sont hautement recommandés, ils sont parfaits, vous ne vous ferez pas arnaquer". Je me souviens qu'ils m'ont dit cela précisément», a-t-elle raconté.
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Après avoir trouvé une magnifique bague en diamant et en or blanc, le magasin a promis d'envoyer par courrier électronique des documents concernant la taille, la couleur, la clarté et le carat de la bague. Mais il ne l'a jamais fait.
Le couple a payé la bague 4176 dollars, mais à son retour au Canada, un évaluateur agréé a estimé qu'elle valait environ 50 dollars.
«C'est quelque chose qui aurait dû être un moment privilégié, un moment magnifique, mais qui s'est transformé en un véritable casse-tête au cours des deux derniers mois», a pesté Mme May.
La bague a été achetée avec une carte VISA de la Banque Royale du Canada (RBC) et son fiancé a demandé une rétrofacturation. Ils ont d'abord été remboursés, mais le commerçant s'est plaint et le montant a été réinscrit sur la carte, et on leur a dit qu'ils devaient le payer.
«Ce n'est pas correct, ce n'est pas juste et où est notre protection dans ce genre de situation?», s’est demandé Mme May.
«Vous allez là-bas, vous passez un bon moment, et les vendeurs vous disent simplement ce que vous voulez entendre. Ils sont heureux de prendre votre argent», a relevé Steven Knight, porte-parole de l'Association canadienne des bijoutiers (ACJ).
Selon l'ACJ, si vous achetez des bijoux coûteux à l'étranger, vous n'avez souvent qu'une protection limitée en cas de problème.
«C’est un pari en fait, parce que vous ne pouvez pas savoir ce que vous obtenez et vous prenez un risque en dépensant une telle somme d'argent», a rappelé M. Knight.
Lorsque CTV News Toronto a contacté RBC, un porte-parole a déclaré que l'enquête était en cours et qu'une décision favorable avait été prise avant que CTV News ne traite l'affaire.
«Lorsqu'un client soulève un problème concernant une transaction effectuée avec une carte de crédit VISA, RBC ouvre un différend avec VISA au nom de notre client, comme nous l'avons fait dans ce cas. Nous suivons une procédure établie pour chaque enquête, qui peut prendre un certain temps, en fonction de la complexité de la situation. Nous nous efforçons de tenir nos clients informés tout au long de la procédure d'enquête.»
«Bien que cette affaire ait été résolue avant que CTV n'interroge RBC, nous comprenons qu'il a fallu plus de temps que prévu à notre client pour parvenir à une solution. Bien que nous ne puissions pas commenter les détails de cette situation en raison de la protection de la vie privée des clients, nous pouvons indiquer que nous nous sommes excusés directement auprès de notre client pour tout inconvénient que cela a pu causer», peut-on lire dans la déclaration.
Mme May a déclaré qu'elle était heureuse que le problème ait finalement été résolu.
«Je suis confrontée à ce problème depuis la fin du mois de février. C'est un soulagement d'en avoir enfin terminé et d'être remboursée», a déclaré Mme May.
Lorsque vous effectuez un achat coûteux, une carte de crédit offre une meilleure protection qu'un paiement par carte de débit ou en espèces. Si vous achetez un bijou auprès d'un membre de l'Association canadienne des bijoutiers, vous serez également protégé en cas de problème.