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Le siège est laissé vacant après la démission de Joëlle Boutin, de la Coalition avenir Québec (CAQ).
La cheffe du parti Climat Québec, Martine Ouellet, sera candidate dans la circonscription de Jean-Talon lors de la prochaine élection partielle, siège laissé vacant après la démission de la députée caquiste Joëlle Boutin.
«Les gens en ont assez des fausses promesses des politiciens, qui une fois élus renient leur parole sous des prétextes aussi faux les uns que les autres», a déclaré Mme Ouellet dans le communiqué de l'annonce de sa candidature pour cette circonscription de Québec.
«Tous les élus à l’Assemblée nationale s’écrasent devant le lobby de l’argent. On le voit clairement dans le dossier du tramway à Québec avec Alstom comme dans le dossier de la [Fonderie] Horne. [...] Il est temps que ça change», a affirmé l'ex-ministre péquiste.
Lors de sa campagne, Mme Ouellet sera aidée par des militants de son parti notamment Jean Cloutier qui sera le directeur d’organisation de comté.
Aucune date officielle n'a encore été annoncée pour la tenue de l'élection partielle. Le gouvernement a six mois pour déclencher une élection partielle après le départ d’un député. Le coût estimé d’une telle élection est de 585 000 $.
Mme Ouellet s'est présentée dans la circonscription de Marie-Victorin lors la dernière élection générale au Québec, terminant au 7e rang avec 260 votes.
La députée Boutin a annoncé plus tôt ce mois-ci qu'elle quittait la politique. Historiquement, la circonscription de Jean-Talon était un château fort libéral jusqu'à l'arrivée de Mme Boutin.
Jeudi, le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, a confirmé qu'il n'allait pas se lancer dans la course pour l'élection partielle.
Christine Gilbert et Olivier Bolduc se disputeront le poste de candidat pour représenter Québec solidaire (QS). Du côté du Parti québécois, aucun candidat(e) n'a été annoncé pour le moment, mais le chef Paul St-Pierre Plamondon mentionnait il y a deux semaines qu'il était temps de se «mobiliser» et de «gagner» pour «envoyer un message clair à la CAQ.»
Voyez le reportage de Simon Bourassa dans la vidéo qui accompagne ce texte.
Avec des informations de la Presse canadienne