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L’ancien premier ministre du Québec Jean Charest a empoché une rémunération d’un peu moins de 70 000 $ au cours de son bref passage comme administrateur de la Compagnie de chemins de fer nationaux du Canada (CN).
L’ancien premier ministre du Québec Jean Charest a empoché une rémunération d’un peu moins de 70 000 $ au cours de son bref passage comme administrateur de la Compagnie de chemins de fer nationaux du Canada (CN).
M. Charest avait été nommé administrateur au début de l’année 2022, mais avait démissionné deux mois plus tard pour briguer la chefferie du Parti conservateur du Canada, sans succès. Au total, il a touché une rémunération de 68 987 $ au cours de son passage au CN, selon des documents réglementaires publiés par la société.
Le transporteur ferroviaire a également dévoilé les compétences linguistiques de ses candidats aux postes d’administrateurs. Trois des onze candidats maîtrisent le français.
L’an dernier, le CN, dont le siège social est établi à Montréal, avait été critiqué, car il n’avait pas d’administrateurs francophones après le départ de M. Charest.
Entré en fonction en octobre dernier, le président et chef de la direction d’Innergex, Michel Letellier, est le seul administrateur dont le français est la langue maternelle. Les administrateurs Susan Jones et Justin Howel sont bilingues.
La présidente et cheffe de la direction, Tracy Robinson, qui s’est engagée à apprendre le français lors de son entrée en fonction en février 2022, n’a pas inscrit la maîtrise de la langue de Molière à ses compétences. Mme Robinson a touché une rémunération totale de 13,7 millions $ en 2022.
Plus tôt en mars, le CN a annoncé son inscription auprès de l’Office québécois de la langue française (OQLF) conformément à la loi 96, entrée en vigueur l’an dernier. Le transporteur avait précisé que ses échanges avec l’OQLF au cours des derniers mois visaient à trouver un moyen de réconcilier les obligations issues de la loi fédérale avec la volonté du CN de s’inscrire volontairement auprès de l’OQLF.