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La présidente de la FSE, Josée Scalabrini, l'a confirmé en entrevue jeudi. «On peut déjà dire que pour la Fédération des syndicats de l'enseignement, l'entente sera acceptée.»
La Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE) a maintenant entériné la proposition de règlement conclue avec Québec, après avoir tenu sa dernière assemblée des membres mercredi soir.
La présidente de la FSE, Josée Scalabrini, l'a confirmé en entrevue jeudi. «On peut déjà dire que pour la Fédération des syndicats de l'enseignement, l'entente sera acceptée.»
Pour connaître le pourcentage précis d'appui, cependant, il faudra attendre que le conseil fédéral de la FSE se réunisse, la semaine prochaine.
La FSE, affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), représente 95 000 enseignants des niveaux primaire et secondaire, soit 60 % d'entre eux.
Bien qu'elle ne puisse encore donner de pourcentage précis d'appui, Mme Scalabrini assure que les votes de la FSE ne seront pas serrés comme à la FAE, la Fédération autonome de l'enseignement, qui est divisée en deux camps presque égaux. La FAE, qui ne fait pas partie du front commun, représente 66 000 enseignants.
Mme Scalabrini transmet toutefois un message similaire de la part de ses 95 000 membres: «il y a une grande déception du fait que ce gouvernement-là n'a pas entendu le cri du coeur des enseignants. On va poursuivre notre bataille. Tout ne pouvait pas se régler dans la convention collective; c'est ce que les gens nous disent».
Pour ce qui est de la tenue des assemblées des membres proprement dites, il ne semble pas y avoir eu les mêmes critiques à la FSE qu'à la FAE.
Mme Scalabrini rapporte de «nouvelles façons de faire», variant selon le syndicat local, pour s'assurer que les membres aient le temps de se faire une tête avant de se prononcer. «Certains ont reçu de l'information par écrit. Certains ont eu deux rencontres pour expliquer l'entente, avant d'arriver le soir des votes», rapporte-t-elle.
Les nouvelles sont positives également du côté du personnel de soutien scolaire de la CSQ. Sa fédération compte 40 000 membres.
Le président de la fédération, Éric Pronovost, rapporte que «les membres ont pris connaissance du contenu de la proposition d'entente combinée et ils ont jugé, à la majorité, qu'elle était satisfaisante. Ils ont considéré qu'il y avait des éléments positifs pour améliorer leurs conditions d'exercice, tout en ajoutant que les problèmes en éducation ne seront pas complètement réglés, mais qu'il s'agit d'un règlement qui permettra d'amener de nombreuses solutions».
Et les nouvelles sont également positives du côté des professionnels de l'éducation: orthophonistes, psychologues et autres.
Leur fédération affiliée à la CSQ, qui représente 12 500 membres, annonce un appui de 81,5 % en faveur des ententes de principe.
«Les ententes de principe viennent bonifier, en plus du salaire, les conditions de travail du personnel de l'éducation, a précisé cette fédération dans un communiqué. Elles comprennent notamment des gains sur les vacances, les assurances, le télétravail, l'aménagement du temps de travail, le paiement du temps supplémentaire, des avantages pour les surnuméraires, le remboursement d'une partie des cotisations aux ordres professionnels, l'élargissement et la majoration de traitement de 2,5 % pour la scolarité de maîtrise de plusieurs membres, des primes pour la supervision de stagiaires, le mentorat, pour les psychoéducateurs (trices), et une majoration de traitement ajoutée à une prime pour les psychologues.»