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Justice

De nouvelles accusations contre l'influenceur Andrew Tate

Les allégations seraient plus graves que les chefs d’accusation actuels de trafic humain.

L’influenceur américain Andrew Tate, son frère Tristan et deux autres suspects font l’objet d’une enquête en lien avec des affaires de trafic humain, de violences sexuelles et de crime organisé.
L’influenceur américain Andrew Tate, son frère Tristan et deux autres suspects font l’objet d’une enquête en lien avec des affaires de trafic humain, de violences sexuelles et de crime organisé.

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Noovo Info
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L’influenceur américain Andrew Tate, son frère Tristan et deux autres suspects font maintenant l’objet d’une enquête en lien avec des affaires de trafic humain, de violences sexuelles et de crime organisé, ont déclaré des procureurs roumains, mercredi.

Plusieurs médias rapportent que les procureurs ont modifié les accusations contre les quatre suspects. Ces derniers ont nié ces allégations, qui seraient plus graves que les chefs d’accusation actuels de trafic humain.

Les frères Tate et deux femmes roumaines, Georgiana Naghel et Luana Radu, sont actuellement en résidence surveillée à Bucarest, en Roumanie, en raison d’une affaire de proxénétisme. Selon la loi roumaine, la traite des adultes est passible d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à 10 ans.

Selon les procureurs, une autre présumée victime a été ajoutée au dossier des frères Tate. Dans un communiqué publié après les arrestations de décembre, les autorités ont annoncé qu'elles avaient identifié six victimes dans l'affaire de traite des êtres humains qui auraient été soumises à «des actes de violence physique et de coercition mentale» et exploitées sexuellement par des membres du groupe criminel présumé.

Les frères Tate auraient recruté leurs prétendues victimes en les séduisant et en prétendant faussement vouloir une relation ou un mariage. Les femmes auraient ensuite été contraintes de produire du contenu pornographique pour les sites de médias sociaux, les suspects gardant la majeure partie des bénéfices.

«Pour garantir la loyauté des victimes et s'assurer qu'elles ne serviront qu'au profit des membres du groupe, elles étaient forcées de se faire tatouer le nom ou le visage du membre du groupe qui les exploitait», ont rapporté les procureurs.

L’ancien kickboxeur a nié les accusations de viol et d'exploitation portées contre lui. Il a également nié que ses opinions sur les femmes étaient nuisibles, affirmant plus tard qu'il était «complètement malhonnête» de «prétendre» qu'il causait du tort aux jeunes.

Tate, qui vit en Roumanie depuis 2017, avait auparavant été banni de diverses plateformes de médias sociaux pour avoir propagé des opinions misogynes et des discours de haine. Il a affirmé à plusieurs reprises que les procureurs roumains n'avaient aucune preuve et allégué que leur affaire était un complot «politique» visant à le faire taire.

-Avec les informations de The Associated Press

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