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Patrouille

Cinq travailleurs blessés à Trois-Rivières: la sécurité sur le chantier mis en cause

La CNESST a publié vendredi les conclusions de son enquête sur un accident impliquant cinq travailleurs de Maçonnerie Gervais et Associés.

Reportage vidéo :
/ Noovo Info
Texte :

La Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) rendait public son rapport d'enquête vendredi concernant un accident qui a blessé cinq travailleurs à la Maison des aînés, à Trois-Rivières, le 28 février dernier. 

Un échafaudage sur lequel se trouvaient des travailleurs s'est effondré et a blessé cinq maçons.

Dans son enquête, la CNESST conclut que l'accident est dû à de la corrosion et à de la négligence au niveau de l'entretien de l'équipement. 

Trois causes principales ont été identifiées :

  • La rupture des membrures inférieures du pont modulaire P-1, entraînant l'effondrement du pont et la chute des maçons.
  • La force de traction sur les membrures inférieures du pont P-1 a dépassé leur résistance, réduite par la corrosion avancée des profilés d'acier.
  • Une gestion déficiente de l'inspection et de l'entretien des ponts modulaires, compromettant la sécurité des travailleurs.

La CNESST rappelle que les employeurs se doivent de protéger la santé et la sécurité des travailleurs, en faisant des inspections régulières, en cessant l'utilisation et apportant les correctifs nécessaires en cas d'anomalies détectées et en installant les échafaudages selon les plans convenus. 

«On avait vraiment un état avancé de corrosion au niveau de la membrure inférieure du pont modulaire P-1. Il n’était plus en état, la membrure était très rouillée et il y avait beaucoup de corrosion.»
Steve Lapert, inspecteur à la CNESST

«Pour faire de la prévention, le rapport sera diffusé à différentes associations sectorielles paritaires, aux mutuelles de prévention et également aux établissements d'enseignement briquetage-maçonnerie qui sont concernées. Ce qu'on veut, c'est justement aller chercher le plus de gens possible pour les informer des risques par rapport à ça et pour qu’ils mettent en place les mesures de prévention.» a affirmé Robert Larouche, directeur de service à la CNESST. 

Le dossier est toujours à l'étude pour savoir si des constats d'infraction seront émis. Si c'est le cas, l'amende pourrait aller jusqu'à 80 000 $. 

Voyez le reportage d'Alice Trahan dans la vidéo. 

Reportage vidéo :
/ Noovo Info
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