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«Ceci dit, c’est la même chose dans presque tous les petits pays».
C’est un discours qu’on a déjà entendu du chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, mais il l’a délivré une fois de plus avec une certaine ferveur lors du Conseil national de son parti, à Drummondville.
Il s’agit sans surprise de la question de sauver le Québec par l’entremise d’un troisième référendum, alors que ce dernier est persuadé de former le prochain gouvernement en 2026.
Ce texte a été rédigé par l’équipe du pupitre numérique de Noovo Info.
Mais «c’est peut-être trop tard pour un référendum», estime le collaborateur de Noovo Info, Luc Ferrandez.
Près de 98% de la croissance démographique est liée à l’immigration, et «les immigrants n’arrivent pas ici avec une volonté de sauver le Québec [...] donc on peut penser qu’ils vont voter pour le référendum en moins grand nombre», ajoute M. Ferrandez.
De plus, il ne faut pas oublier le recul du français. Au travail, l’anglais s’impose. Et la langue des immigrants à la maison s’impose.
«Si on continue comme ça, c’est sûr que les Québécois de souche vont être en minorité, et ils ne pourront plus jamais faire un référendum gagnant. Ceci dit, c’est la même chose dans presque tous les petits pays», rapporte le chroniqueur.
Cependant, on peut lui donner ça, Paul St-Pierre Plamondon joue avec toutes les cartes sur table et n’a pas peur de parler d’indépendance.
Voyez la chronique complète de Luc Ferrandez dans la vidéo.