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Santé
Analyse |

L'autosoin n'est pas une solution miracle au désengorgement des urgences

Alors que Québec demande aux gens de se tourner vers les autosoins quand c'est possible, le Dr Alain Vadeboncoeur estime qu'il faut aborder le tout sous le signe de la prévention. Les urgences débordent pour une multitude de raisons.

Entrevue :

Source

Noovo Info
Texte :
Noovo Info

Les urgences du Québec débordent et diverses autorités, dont le ministre de la Santé, demandent aux gens de se tourner vers les autosoins si leur état de santé ne nécessite pas d'avoir recours aux urgences. Bien qu'il s'agisse d'une bonne idée de ne pas propager nos virus — rhume, grippe, COVID — dans les salles d'attente des urgences du Québec, l'autosoin n'est peut-être pas la solution miracle au désengorgement, selon le Dr Alain Vadeboncoeur.

En entrevue mardi soir au Noovo Info 22 avec Sabrina Rivet, le Dr Vadeboncoeur a souligné que lorsqu'il est question de congestion, on parle de patients très malades sur civière qui n'ont pas le choix d'être là. «Quand on parle de congestion, on parle vraiment de très grand malade.»

L'urgentologue estime qu'il faut aborder l'autosoin au sens de la prévention, au même titre que de porter un masque lorsque nous sommes malades ou d'avoir recours à la vaccination.

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À savoir s'il faut ou non se rendre aux urgences quand nous sommes malades, le Dr Vadeboncoeur croit qu'il n'y a pas de trucs magiques ou de directives à suivre.

«Si on sent qu'on est affecté par un problème grave et urgent, il faut se rendre à l'urgence, il ne faut pas hésiter. Et si ce n'est pas le cas, on essaie de penser aux alternatives, dont le 811, l'autosoin, les cliniques sans rendez-vous, etc.», a-t-il expliqué.

À voir également : Urgences: comment fonctionne le triage des patients?

Par ailleurs, l'annonce du ministre de la Santé Christian Dubé concernant l'achat ou la création de plusieurs centaines de lits pour libérer les hôpitaux est la bienvenue, selon le Dr Alain Vadeboncoeur qui explique qu'il n'y a pas de marge de manoeuvre actuellement dans les hôpitaux et c'est pourquoi ça déborde dans les urgences.

«La demande est à la hausse, les grands malades sont là en raison des virus respiratoires, mais il y a près d'un lit d'hôpital sur sept qui est occupé par une personne qui aurait pu avoir son congé s'il y avait les ressources nécessaires, il y a environ un lit sur sept occupé par un patient avec la COVID et il y a peut-être 1000 lits de fermés», a-t-il résumé.

Le Dr Vadeboncoeur croit que l'ajout de lits aidera, mais que l'annonce aurait pu être faite «bien avant».

«On voyait quand même la crise venir. C'est quand même fait régulièrement à cette période quand il y a de la congestion dans les hôpitaux. Ça va aider...», a-t-il conclu.

Voyez l'intervention complète du Dr Alain Vadeboncoeur, urgentologue, dans la vidéo plus haut.

Entrevue :

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Noovo Info
Texte :
Noovo Info