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Mais il faut savoir que de se baigner dans le fleuve Saint-Laurent n’est pas sans risque. La qualité de l’eau peut varier d’un endroit à l’autre et est surveillée de près. Celle-ci est notée selon différentes cotes de classification biologique par le ministère de l’Environnement du Québec et les plages montréalaises atteignent les seuils de B et C, ce qui correspond à «bonne» et «passable».
«À Verdun pendant deux ans, il y a eu un suivi en temps réel de la qualité de l'eau, qui était fait à peu près toutes les 15 ou 30 minutes et qui donnait des alertes aussi. Actuellement n'est pas c'est plus fait», explique Maëlle Tripon, de la Fondation Rivières.
Si la Ville de Montréal a choisi de ne plus effectuer ces mises à jour, des appareils surveillant les surverses pluviales sont tout de même installés. «Si jamais il y a une surverse d'eaux usées, la Ville est alertée en temps réel et ils font attention de bien fermer la plage pendant au moins 48h», ajoute Mme Tripon.
Ceux qui réclament à grands cris une autre plage à Montréal devront prendre leur mal en patience. L’aménagement d’un tel site au parc de la Promenade-Bellerive a bel et bien été étudié, mais la Direction régionale de santé publique (DRSP) de Montréal a mis les freins pour le moment.
Les analyses ont en effet révélé la présence de métaux, de plomb et de benzène dans le sol, ce qui constitue des risques pour la santé.
«On a quand même toujours ce souhait-là de donner accès au fleuve, que ce soit à Bellerive ou ailleurs à Montréal, a admis la responsable des grands parcs du comité de la Ville, Laurence Lavigne Lalonde. «Ceci étant dit, on est convaincu que c'était la bonne chose à faire que de mandater la DRSP, d'analyser les données qu'on avait parce que justement, on voulait limiter les risques pour la santé des citoyens.»
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.