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Selon M. Merazil, l’implantation d’un quota permettrait de voir davantage de diversité dans le paysage politique. La politique susciterait davantage d’intérêt auprès des immigrants.
À voir dans la vidéo.
«Je ne me sens pas toujours inclus, mais quand on entend certains politiciens, ça vient stigmatiser une tranche de la population», a lancé M. Merazil lors du «Show parallèle» animé par Émilie Clavel, faisant référence aux propos controversés de Jean Boulet et de François Legault face à l’immigration dans la province.
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M. Merazil a d’ailleurs déploré que les Québécois de 2e génération ne se sentent pas toujours interpellés par les déclarations des politiciens dans la province, faute de diversité.
«Je suis né ici, mais mes parents sont originaires de Haïti. Je ne suis pas un Tremblay ou un Gagnon, mais je suis quand même un Québécois, a-t-il raconté. Et de voir mon premier ministre sous-entendre que des gens comme mes parents, que c’est dangereux pour la société québécoise, pour la survie de la nation, que ce serait suicidaire, c’est certain qu’à ce moment, c’est quand même choquant.»
«Des fois, je me demande si on parle de moi en tant que Québécois de 2eme génération. Est-ce qu’on parle des Gagnon et des Tremblay? Est-ce qu’on parle des Québécois qui sont là depuis 400 ans, 300 ans, 200 ans? Donc, c’est quand même assez compliqué et je ne me sens pas toujours inclus dans le discours.»