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Le nouveau plan d’affaires du projet présenté aux élus de la Ville prévoit trois vols par jour la semaine et à moyen et long terme, le seuil de rentabilité pourrait être atteint avec 40 000 billets achetés annuellement.
«Le projet de vol à Sherbrooke se joue dans les prochains mois, estime Cristian Bellehumeur, directeur général par intérim de la Corporation de développement de l'aéroport de Sherbrooke. Il n'y en aura pas d'autres essais. Ça fait 10 ans qu'on en parle, malheureusement, c'est là que ça va se jouer», poursuit-il.
Au cours de la présentation en comité plénier public, mardi après-midi, il a aussi été possible d'apprendre que la sécurité se ferait à Sherbrooke, ce qui permettrait d'éviter les délais parfois longs à l'aéroport Montréal-Trudeau.
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«Je suis optimiste car je pense que ce projet-là pourrait fonctionner, mais il faut quand même faire attention, il y a quand même des vérifications à faire. Il nous faut des garanties par rapport à l'achat de billets [...] Quand on parle d'un avion électrique, est-ce que c'est un projet sérieux, ou bien c'est juste une lubie qui va arriver dans 30 ans?» questionne-t-elle.
L'un des grands enjeux du projet dans sa forme actuelle: les pertes potentielles lors des premières années d'un éventuel transporteur régional. Les entreprises sondées ont déjà demandé à ce qu'elles soient épongées, sans quoi elles n'ont pas l'intention de venir s'installer à Sherbrooke.
«Moi, mon objectif, ce n'est pas de dire à la Ville de Sherbrooke qu'on a un déficit à combler. C'est de dire à la Ville de Sherbrooke, on en aura même pas besoin (de l'éponger) parce qu'on va avoir garanti suffisamment d'achats de billets», croit quant à lui M. Bellehumeur, qui souhaite que le conseil municipal puisse se prononcer et voter sur une version finale du projet d'ici six mois.
Voyez le reportage de Guillaume Cotnoir-Lacroix dans la vidéo.