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C’est le cas notamment d’Isabelle Grondin.
Isabelle a perdu son fils Félix en 2021 à la suite d’une leucémie. Il avait 17 ans.
Dès la première hospitalisation de son garçon, le don de sang a été nécessaire.
«[…] Félix, le premier soir à Sainte-Justine, il a eu besoin de deux transfusions de sang et une de plaquettes. Je pense que tout de suite, s’il n’y avait pas eu de précieux donneurs, je pense que sa vie se serait arrêtée dans les jours suivants. Ça nous a permis, je vais dire, un agréable temps des Fêtes, dans la mesure du possible», confie la maman.
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Selon Héma-Québec, plus de 97% des Québécoises et des Québécois en âge de donner du sang ne le font pas.
«Ce n’est pas 97% des Québécois qui ne sont pas généreux. Ce sont souvent des gens qui, et j’en suis, pendant longtemps le don de sang n’était pas dans mon giron, je n’entendais pas ces appels. On est occupé et souvent on est en bonne santé donc on n’a pas l’esprit dans les hôpitaux, on n’a pas l’esprit dans la maladie», estime Josée Larivée d’Héma-Québec.
Isabelle Grondin souligne qu’elle-même n’avait jamais fait de don de sang avant l’hospitalisation de son fils Félix.
«Depuis ce temps-là, j’y vais systématiquement tous les trois mois. Félix a un jeune frère et depuis on y va ensemble […]», explique Mme Grondin.
Isabelle confie que son fils a reçu 144 transfusions en 120 jours dans l’espace d’environ 4 mois.
«C’est exponentiel le nombre de transfusions de sang dont on a besoin au Québec», souligne-t-elle.
Voyez le reportage de Marc-Antoine Mailloux.