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La Ville de Sherbrooke prévoit de faire de plus en plus de travaux du genre, car les infrastructures sont «vieillissantes». Certaines conduites, comme celle de la rue King Ouest à l'intersection de Wellington, datent même d'une centaine d'années.
«On a de plus en plus d'intervention à faire sur les infrastructures majeures», a expliqué la directrice du Service des infrastructures urbaines de la Ville de Sherbrooke, Caroline Gravel. «Contrairement à Montréal, on n'a pas le même diamètre de conduite. [...] Mais, on a la même pression sur le territoire.»
Même si l'eau est «bien filtrée» pour le moment à Sherbrooke, les risques de contaminations par les «polluants éternels» sont bien présents. «Pour le moment non», a prévenu Ariane Orjikh, biologiste et directrice générale Memphrémagog Conservation. «Il faut continuer à faire des études sur les contaminants émergents», a-t-elle poursuivi.
Également, la quantité d'eau potable deviendra peut-être un enjeu au cours des prochaines années, en raison notamment de l'augmentation de la population dans la région.
«Il faudra demander à la population d'économiser notre eau potable», a dit Mme Gravel, en ajoutant que cela permettra d'éviter d'augmenter les infrastructures et des coûts reliés. «On a un problème de logements, cela a un impact sur nos infrastructures. [...] On n'a pas encore atteint la capacité maximale concernant l'eau potable, alors que les égouts oui.»
Les réserves d'eau potable ne sont donc pas illimitées. Il faudra la consommer de manière plus responsable à l'avenir.
Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo.