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Le capitaine Jamie Frederick, du premier district des garde-côtes de Boston, a indiqué qu'il restait environ 41 heures d'oxygène à l'équipage mardi en mi-journée. Il a indiqué qu'un robot sous-marin avait commencé à effectuer des recherches à proximité du Titanic et que l'on s'efforçait d'acheminer du matériel de sauvetage sur les lieux au cas où le submersible serait retrouvé.
Selon le président du club Les plongeurs d'épaves techniques du Québec, Sébastien Pelletier, les chances de survie se réduisent au fur et à mesure que le temps s'écoule.
«On ne sait pas ce qu’il se passe avec les occupants. On ne sait pas ce qu’il se passe avec le submersible puisqu’on a perdu le contact. C'est pas mal un scénario un peu cauchemar parce que quand ce genre de problème arrive, on peut aller dans toutes les directions», a-t-il expliqué au bulletin Noovo Le Fil 17.
M. Pelletier soutient que plusieurs raisons possibles seraient à l'origine du problème, pouvant compromettre ainsi la mission.
«Dans le scénario le moins grave, ça serait une perte de communication soit l'impossibilité de communiquer, mais tout le reste du submersible fonctionne. L'autre scénario un peu plus grave, ça serait une perte complète de tout pouvoir électrique de l’appareil. Donc là, on n'est plus capable de communiquer ni de s’alimenter ou de se déplacer. […] Le scénario le plus grave serait celui où l'intégrité de la coque a été compromise soit une implosion», a-t-il précisé sur nos ondes.
Voyez son entrevue complète au bulletin Noovo Le Fil 17 dans la vidéo ci-contre.