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Cette initiative voit le jour sous la forme d’un projet-pilote intitulé les Sentinelles de Sherbrooke. L’objectif est d’améliorer le sentiment de sécurité du centre-ville.
En 2023, la fille de Sondès Allal, la co-initiatrice des Sentinelles, a été victime d’une attaque.
«Ç’a touché ma fille à moi. J’avais donc le goût de passer à l’action et de trouver une solution qui puisse compléter les actions du service de police», raconte-t-elle.
Le capitaine du Service de police de Sherbrooke (SPS), Sébastien Ouimette, soutient que le centre-ville est «très sécuritaire». Il observe toutefois une hausse des enjeux de cohabitation et d’itinérance, qui peut réduire ce sentiment de sécurité.
Les commerces participants ont d’ailleurs reçu des formations afin de pouvoir effectuer plusieurs interventions auprès des personnes en détresse.
«Ce qu’on voulait, c’est que les commerçants soient en mesure d’accueillir la personne que ne se sent pas en sécurité », explique la directrice générale du CAP Estrie, Marie-André Pelletier.
Pour l’instant, huit établissements participent au réseau des Sentinelles. Le projet-pilote a une durée de six mois, mais l’objectif est l’étendre au reste de la ville.
Voici la liste des établissements sentinelles: