Prendre soin d’un proche malade – que ce soit la maladie d’Alzheimer ou autre – n’est pas un rôle toujours facile à assumer.
La vice-présidente de la Société Alzheimer de l’Estrie, Diane Lambert, en sait quelque chose.
«Il y a neuf ans, mon mari est décédé d’un Alzheimer précoce, à 52 ans. Il a été diagnostiqué à 48 ans puis quatre ans plus tard c’était terminé. Ç’a été une grosse épreuve», raconte-t-elle.
Mme Lambert a pris son de son mari pendant ces 4 années, en plus de prendre soin de ses enfants et de travailler comme travailleuse autonome.
Si elle a tenté de mener de front tous ses rôles la première année, elle a vite compris qu’elle aurait besoin d’aide.
«Lorsqu’on m’a parlé de tout ce qu’on peut avoir ici à la Société Alzheimer comme aide, ça m’a vraiment aidé», explique-t-elle.
La Société Alzheimer offre divers services d’aide, dont du soutien téléphonique, des rencontres (individuelles ou familiales), des groupes de soutien et du répit.
«Je dis toujours que la personne atteinte c’est rare qu’elle va manquer d’amour, de soins ou d’attention, mais l’aidant va manquer beaucoup de tout ça. Les aidants naturels, s’il vous plait, demandez de l’aide, il y en a. Il y a des services, prenez-les», insiste Mme Lambert.
Selon des chiffres de la Société Alzheimer de l’Estrie, le nombre de personnes atteintes de la maladie Alzheimer devrait augmenter de 65% d’ici 2030 au Canada.
Les détails dans le reportage de Marc-Antoine Mailloux.