C’est également une opportunité pour les policiers de rappeler que la conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool, la drogue, ou une combinaison des deux demeure la cause principale de collision mortelle en motoneige.
Cette opération s’inscrit dans un effort national de la SQ d’intensifier les interventions partout au Québec. Plusieurs déploiements similaires seront mis en place les 25 et 26 janvier.
L’hiver dernier, les sentiers ont été utilisables durant peu de jours en raison du manque de neige. Et avec le manque de pratique, plusieurs motoneigistes auraient perdu leurs bonnes habitudes, rapporte le relationniste du SPS, Benoit Pellerin.
«Cette année, il y a une certaine frénésie sur les sentiers. Les gens sont contents d’utiliser leur appareil. C’est assez dispendieux comme sport, donc ils veulent en profiter», a ajouté M. Pellerin.
En 2023 – qui représente une année moyenne de l’utilisation des sentiers – le SPS a enregistré 21 sorties de sentier et remis 25 constats d’infraction. En 2024, les agents ont enregistré neuf sorties et remis 11 constats.
En plus de surveiller la vitesse et la conduite en état d’ébriété, les policiers vérifient les droits de passage et l’état mécanique des véhicules.
Les motoneigistes sont généralement heureux de voir des policiers assurer le respect des règlements sur les sentiers, estime le vice-président du Club harfang de motoneige de l’Estrie, Marc Lachance.
«On le sait, il y a des gens un peu plus délinquants. La présence policière, ça rassure beaucoup la plupart des usagers», soutient M. Lachance.