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Rencontré par Noovo Info à Groveton au New Hampshire, dans une des deux usines américaines de Rotobec, une entreprise qui fabrique des équipements de manutention, Julien Veilleux affirme d’emblée que ces tarifs «vont être un impact majeur». Selon le président de Robotec, 35% des ventes de l’entreprise seraient soumis à ces tarifs douaniers.
Pour Russel Seiddle, professeur associé à la gestion internationale à l’Université Soffolk de Boston, les petites entreprises vont être les plus désavantagées si ces tarifs entraient en vigueur.
«Il y a toujours un risque d’une guerre commerciale.»
La Délégation du Québec à Boston (DQB) est par ailleurs allée rencontrer des entreprises québécoises situées dans l’état de la Nouvelle-Angleterre afin de les aider. L'état représente 14 G$ d'exportations pour la province.
«Ils sont préoccupés», affirme le délégué de la DQB, René Sylvestre. «Il y a rien de pire que l'incertitude en ce qui a trait au développement économique» ajoute-t-il.
Des représentants des États dits «limitrophes» avec le Québec ont également été rencontrés. Une entente de partage d'informations avec le New Hampshire est par ailleurs en vigueur.
Voyez le reportage complet de Sabrina Rivet dans la vidéo.