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«Nous sommes sur le point de récupérer notre pays et notre démocratie.»
Un rassemblement de victoire puissant a marqué dimanche le premier jour complet de retour à Washington du président élu Donald Trump depuis l'élection. Le républicain a célébré son retour à la Maison-Blanche en projetant un optimisme provocateur malgré de profondes divisions à la veille de son investiture.
Les partisans ont rempli la majeure partie de la Capital One Arena, de plus de 20 000 places, pour entendre une performance de Kid Rock, qui a interprété All Summer Long malgré un mélange de froid, de pluie et de neige à l'extérieur. Parmi les autres personnalités montées sur scène figuraient le milliardaire Elon Musk et Lee Greenwood, dont la chanson God Bless the USA a servi d'hymne de campagne à la réélection de M. Trump.
«Notre héros, un homme qui n'a jamais abandonné le peuple américain, et nous, le peuple, ne l'avons jamais abandonné», a déclaré l'acteur Jon Voight à la foule.
«Notre héros, un homme qui n'a jamais abandonné le peuple américain, et nous, le peuple, ne l'avons jamais abandonné.»
Stephen Miller, choisi par Donald Trump pour être son chef de cabinet adjoint et l'un des principaux architectes des politiques d'immigration promises par l'administration, a promis que «la justice arrive».
«Nous sommes sur le point de récupérer notre pays et notre démocratie, a déclaré M. Miller, ajoutant que Donald J. Trump est sur le point de sauver ce pays».
M. Trump, qui a promis de signer une série de mesures exécutives, notamment sur la politique frontalière entre les États-Unis et le Mexique, devrait prendre la parole plus tard dans la soirée.
Voyez son discours dans la vidéo qui accompagne ce texte.
Dimanche, le président élu a eu l'occasion de dynamiser ses principaux partisans avant la pompe officielle du jour de l'investiture. Donald Trump a pris son petit-déjeuner en privé avec des sénateurs républicains à Blair House, la résidence officielle des invités du président, en face de la Maison-Blanche. Il a ensuite posé pour une photo avec les 10 sénatrices républicaines et sa nouvelle cheffe de cabinet, Susie Wiles.
Des foules en liesse ont célébré le deuxième mandat de M. Trump et le contrôle total du parti républicain par le mouvement Make America Great Again (MAGA).
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Beaucoup sont venus de tout le pays et étaient parés de leurs plus beaux vêtements, y compris des manteaux de fourrure. Les partisans de M. Trump ont donné une atmosphère de fête aux hôtels et aux restaurants de Washington. Alors qu’ils se déplaçaient entre les festivités, on pouvait entendre certains scander «MAGA» ou simplement prononcer ce mot en guise de salutation à leurs camarades.
L’atmosphère a connu un changement remarquable par rapport à il y a quatre ans, lorsque Donald Trump avait quitté la capitale du pays en disgrâce et avait manqué l’investiture de son successeur. M. Trump a fait son chemin à travers les primaires présidentielles républicaines de 2024 et a gagné en novembre avec une marge au Collège électoral jamais vue depuis la réélection de Barack Obama en 2012.
Pourtant, même avec cette victoire confortable et le contrôle total – bien que limité – du Congrès par son parti, le nouveau président est l’une des figures les plus polarisantes de l’histoire des États-Unis, avec presque autant de détracteurs que de partisans. Cela signifie qu’il pourrait être difficile pour le futur président de tenir ses promesses de promouvoir le bipartisme tout en aplanissant les différences politiques.
Le président élu a insisté sur le fait que l’unité serait un thème de son discours d’investiture lundi.
Ambiance festive à Washington à la veille de l’investiture de @realDonaldTrump.
— Étienne Fortin-Gauthier (@EtienneFG) January 19, 2025
Beaucoup de gens costumés. Pluie et grêle sont aussi de la fête.@NoovoInfo #potus pic.twitter.com/aCErarKGlX
«Le 20 janvier ne peut pas arriver assez vite!», a publié M. Trump sur son site de médias sociaux. «Tout le monde, même ceux qui s’opposaient initialement à une victoire du président Donald J. Trump et de l’administration Trump, veut simplement que cela se produise.»
Avec des températures glaciales attendues lundi, M. Trump a demandé à ce que la plupart des événements extérieurs de son investiture soient déplacés à l’intérieur. Les responsables ont organisé dimanche une répétition pour sa prestation de serment dans la rotonde du Capitole, qui ne peut accueillir que 600 personnes par rapport aux plus de 250 000 invités qui avaient des billets pour assister à l’investiture depuis les environs du Capitole.
À travers les célébrations, M. Trump s’est aussi rendu sur son réseau social pour commenter le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas et l’interdiction de TikTok aux États-Unis.
«Les otages commencent à sortir aujourd’hui! Trois merveilleuses jeunes femmes seront les premières», a écrit M. Trump.
Du jour au lendemain, des millions d'utilisateurs américains de TikTok ont perdu la possibilité de regarder des vidéos sur la plateforme alors qu'une interdiction fédérale sur l'application est entrée en vigueur. Bien que le site soit redevenu disponible pour certains utilisateurs, ces perturbations donnent suite à une loi exigeant que sa société mère basée en Chine, ByteDance, se désinvestisse de l'application pour des raisons de sécurité nationale.
L'entreprise a personnellement appelé M. Trump à intervenir, en publiant un message disant: «Nous sommes chanceux que le président Trump ait indiqué qu'il travaillerait avec nous sur une solution pour rétablir TikTok une fois qu'il aura pris ses fonctions».
M. Trump a ensuite publié: «Je demande aux entreprises de ne pas laisser TikTok rester dans l'obscurité!» Il a promis de publier un décret exécutif lundi «pour prolonger la période avant que les interdictions de la loi n'entrent en vigueur, afin que nous puissions conclure un accord pour protéger notre sécurité nationale».
Le président élu a également écrit qu'il était intéressé par la possession de 50% de TikTok par les États-Unis, bien qu'il n'ait pas donné beaucoup de détails sur ce à quoi cela ressemblerait. Le nouveau conseiller à la sécurité nationale, Michael Waltz, a insisté sur le fait que M. Trump pourrait trouver une solution d'ici lundi.
«Je pense que nous devrions tous être convaincus qu'il peut élaborer ce genre d'accord», a déclaré M. Waltz sur les ondes de «Face the Nation» sur la chaîne CBS. Il a également noté que le président élu avait discuté de TikTok lors d'un appel en fin de semaine avec le président chinois Xi Jinping et qu'ils «avaient convenu de travailler ensemble sur ce sujet».