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«Il y a encore des enfants qui sont échappés, il y a encore de la maltraitance, il y a encore des bons parents qui se font enlever leurs enfants malgré toutes les preuves qu’ils sont des bons parents», a déclaré la grand-mère dans une entrevue avec Noovo Info.
Malgré tout ce qui a été fait depuis ces tragiques événements, dont la Commission Laurent, «tout est pareil», selon elle. «C’est changer quatre 30 sous pour une piasse, comme on dit.»
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Le père de la fillette, qui a plaidé coupable à une accusation de séquestration en 2021, est en maison de transition depuis décembre dernier. L’homme de 35 ans devrait être un homme libre dès le 6 mai prochain, ce qui est beaucoup trop tôt selon la grand-mère.
Entre temps, la poursuite de plus de 3 millions $ de la famille de la fillette contre la DPJ suit son cours.
La grand-mère lance maintenant un appel aux politiciens, car elle aimerait que le 30 avril devienne une journée nationale des enfants de la DPJ.
En réaction, le premier ministre du Québec, François Legault a laissé entendre vendredi que la porte n'était pas fermée.
«Lundi marquera le 5e anniversaire de la mort tragique de la fillette de Granby. Ce drame nous a tous brisé le cœur. Mes pensées accompagnent la grand-mère et je veux lui dire qu’on n’oubliera pas ce qui s’est passé et qu’on ne baissera pas la garde. J’ai entièrement confiance en Lionel Carmant, qui mène des changements de fonds pour mieux protéger nos enfants et nos jeunes.En ce qui concerne une Journée nationale des enfants de la DPJ, nous ne sommes pas fermés à l’idée, mais l’essentiel, c’est d’agir et de poser des gestes concrets pour soutenir nos intervenants en DPJ et toutes celles et ceux qui œuvrent dans le réseau de la santé pour aider nos jeunes», a-t-il souligné.
La belle-mère de la fillette purge pour sa part une peine de prison à vie, après avoir été reconnue coupable de meurtre non prémédité et séquestration.
Elle n’est pas admissible à une libération conditionnelle avant 10 ans.
Voyez le reportage de Marie-Pier Boucher dans la vidéo.