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Selon le commandant de la division du crime organisé du SPVM, Francis Renaud, les membres de ce réseau sont nés à Montréal. Il a expliqué à Marie-Michelle Lauzon que l’organisation avait misé sur un modèle d’affaires inédit dans la métropole québécoise jusqu’aux cinq à 10 dernières années.
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«C’est un consortium d’individus qui se regroupent dans le but commun de faire de l’argent via la commission d’infractions criminelles. Dans ce cas, on parle de trafic de stupéfiants et d’armes à feu à grande échelle dans le corridor Montréal-Toronto. La bande s’approvisionnait à Toronto dans le but de rapporter leur marchandise à Montréal», explique-t-il.
Certains de ces Montréalais d’origine ont grandi et sont allés à l’école ensemble.
Le chef présumé et son bras droit ont été accusés de gangstérisme. «D’emblée, des accusations de gangstérisme, on n’en voit pas tous les jours. Ça prouve que c’est une organisation criminelle bien établie. Il y a plusieurs infractions, mais l’autre infraction qui est importante, c’est celle de possession d’arme à feu dans le but d’en faire le trafic», ajoute le commandant Renaud.
Le commandant a d’ailleurs un message clair à envoyer au crime organisé : la lutte aux armes à feu ne fait que débuter.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo.