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En effet, des personnes âgées et des employés ont contracté le virus de la COVID-19. Le manque de personnel force la main aux gestionnaires de l’établissement, qui ne peuvent plus s’occuper de leurs locataires comme convenu.
Voyez le reportage complet de Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo qui accompagne cet article.
Au moment d’écrire ces lignes, 26 résidents ont testé positif à la COVID-19 et six des 16 employés sont également malades. En plus de la suspension des repas, les services hygiéniques comme la prise de bain et la buanderie sont également en arrêt jusqu’à ce que la situation s’améliore.
«Ils nous ont dit “demain, il n’y a pas de dîner. Vous vous arrangez vous-même”», a témoigné l’une des résidentes. Une seconde résidente a mentionné que sa fille allait l’héberger chez elle.
«Ils se sont engagés à certaines choses ici pis ils ne le font pas. Ce n’est pas correct. Les repas sont fournis puis ils disent “il faut que ta famille te nourrisse”, mais ils payent pour», a exprimé un membre de la famille d’un résident.
Si la situation s’empire, plusieurs scénarios sont envisageables, a indiqué la directrice générale de l’établissement dans une lettre aux familles. Tout d’abord, il est possible qu’on demande à un proche de venir à la résidence pour s’occuper de son aîné 24h sur 24h.
Il est également possible qu’on demande aux familles de reprendre les résidents à la maison ou, si cela est impossible, d’envoyer la personne aînée à l’hôpital.
De son côté, la municipalité de Farnham se mobilise pour apporter son aide à la communauté. Le maire, Patrick Melchior, a lancé un appel à tous lors du conseil municipal d’hier afin d’encourager les recherches de personnel au CHSLD.
Deux personnes se sont manifestées ce matin pour prêter main-forte à l’établissement. De plus, des professionnels de la santé sont prêts à offrir quelques heures pour dépanner. Cependant, le CIUSSS s’est fait pointer du doigt par le Regroupement québécois des résidences pour aînés pour ne pas avoir agi dans ce dossier, pour l’instant.
«Le CIUSSS doit nous aider. Pour une raison ou une autre, il n’aide pas, il ne lève pas la main. Il faut que le ministère appelle le CIUSSS pour leur dire “réveillez-vous”», a soutenu le président-directeur général du Regroupement, Marc Fortin.
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