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M. Dagher était justement de passage sur les ondes de Noovo Info afin de faire le point sur son nouveau rôle.
À ce sujet, le nouveau chef de police a avoué qu’il ne ressentait pas nécessairement de stress à l’idée d’occuper ses nouvelles fonctions, mais qu’il était davantage fébrile et conscient des espoirs fondés en lui.
La priorité de M. Dagher sera de se pencher sur les problèmes de recrutement de son service de police. «C’est de m’assurer d’avoir une attractivité au niveau du recrutement. Les troupes sont quand même assez sous pression», a-t-il indiqué. M. Dagher a reconnu que le prix de la vie à Montréal et le fait d’être davantage médiatisés pouvaient constituer un frein pour les policiers.
En janvier 2023, on comptait d’ailleurs 45 agents de moins dans les rues par rapport à l'an dernier.
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Le chef de police avait d’ailleurs un message pour convaincre les jeunes policiers à joindre les rangs du SPVM. «Si vous voulez vraiment servir à l’endroit où c’est le plus difficile, où c’est le plus demandant et que vous avez vraiment ça dans les tripes, c’est à Montréal. 72% de la criminalité est à Montréal, c’est là que ça se passe», a-t-il insisté.
Lors de son passage à la tête du Service de police de l'agglomération de Longueuil, M. Dagher était reconnu pour son approche communautaire basée sur la prévention.
S’il compte s’inspirer de certains éléments de cette méthode, le directeur du SPVM est conscient que cela ne sera pas suffisant à Montréal.
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«Avec les fusillades qui se passent à Montréal, il faut absolument parler de répression et de prévention, pas l’un ou l’autre. Ça prend un équilibre parfait entre les deux. Oui, il y aura une approche de concertation, mais il y aura aussi une approche très dure au niveau de la répression et des criminels notoires», a expliqué M. Dagher.