«Si on est capable de ne pas entrer en grève générale illimitée, ça va être parfait. On ne vise pas la grève, on vise un règlement qui est acceptable pour tout le monde», explique le président du secteur soutien cégeps de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), Riccardo Pavoni.
Le spectre de cette éventualité inquiète d’ailleurs les étudiants collégiaux, qui craignent de perdre une partie de leurs vacances des Fêtes, une période consacrée au travail pour certains.
«C’est un peu stressant. On ne sait pas trop où ça s’en va. J’aimerais ça avoir un vrai congé de Noël d’un mois et de ne pas prolonger la session jusqu’en janvier, après ça change tous nos horaires.»
«À un moment donné, ça va faire»
De l’avis du président de la Fédération de l'enseignement collégial (FEC-CSQ), Youri Blanchet, le réseau collégial fait souvent figure «d’oublié» auprès du gouvernement.
«Depuis des années, on nous dit de nous sacrifier, de faire des compromis. Mais je pense que c’est ma quatrième négo qu’on me demande la même chose. À un moment donné, ça va faire», a approuvé un gréviste manifestant aux abords du Cégep du Vieux Montréal.
Voyez le reportage de François Breton-Champigny dans la vidéo liée à l’article.