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Matiu était de passage au bulletin Noovo Le Fil Week-end animé par Meeker Guerrier afin de discuter de ses projets.
Le titre de son album appelle à la communication, explique l’artiste. «C’est aussi la transmission de ceux qui étaient là avant nous. Mais ‘’Racontez-nous’’, ça veut aussi dire: ’’parlez de nous’’. On est rendus là, à mieux se comprendre, à créer des ponts qu’il faut oser traverser pour aller à la rencontre de l’autre. Ça s’annonce bien, je pense.»
La façon dont Matiu perçoit son style a changé au fil des années et des projets. Il disait même auparavant faire du folk «bipolaire», qui lui permettait d’exploiter plusieurs facettes musicales sans avoir à justifier ses choix.
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L’auteur-compositeur-interprète n’a toujours pas d’étiquette précise à ce jour. Matiu explique même que le réalisateur de son nouvel album, un certain Louis-Jean Cormier, lui a permis d’explorer encore davantage. «Je lui ai parlé de mes influences, et chaque chanson a une nouvelle couleur, tout en gardant une direction. Des fois, c’est engagé, des fois un peu plus mélodieux et d’autres fois plus festif», élabore l’artiste.
Matiu conclut en affirmant vouloir tendre la main aux allochtones, afin que ceux-ci s’intéressent davantage aux cultures des différentes nations autochtones. «Venez nous voir, partager. On est chaleureux et accueillants», insiste-t-il.
Matiu offrira justement une performance le 13 août, à la Place des Festivals.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo.