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Lundi, les cours étaient suspendus dans la matinée. La direction a rencontré les enseignants afin de leur permettre de se remettre de cette expérience.
«C’est certain que la communauté est touchée, ébranlée, fragile, fébrile, les gestionnaires aussi. Tout le monde est là», a rapporté le directeur général du collège, Michel-Louis Beauchamp.
L’alerte de confinement a créé une certaine confusion, le 18 novembre. La communauté de l’école a reçu deux messages d’alerte sur la plateforme numérique du collège. Certains ont choisi de rester confinés, alors que d’autres ont choisi de sortir à l’extérieur, malgré le danger potentiel.
«Le code blanc, cette appellation-là, est très utilisé, c’en est une qui est très connue. Mais on trouve toutes sortes de choses […] C’est pour ça qu’on voudrait […] qu’il y ait quelque chose de commun, une mise en place pour éviter cette confusion-là », a soutenu le président de la Fédération de l’enseignement collégial du Québec, Youri Blanchet.
Le Collège Lionel-Groulx possède des plans d’urgence pour faire face à ce genre de situation. Mais M. Beauchamp admet qu’il est possible de «s’améliorer» en faisant des pratiques, comme les pratiques d’incendie.
Un suspect a été identifié et a été rencontré par les enquêteurs, le 19 novembre. Le suspect est un résident de Sainte-Thérèse. Il aurait «déambulé dans les rues en périphérie du collège, avec un objet qui pouvait être facilement confondu avec une arme longue», mais il s’agissait plutôt «d’une arme jouet».
Avec des informations de la Presse canadienne.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.