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La SSJBM a profité de l’événement pour annoncer qu’elle réclamera à la Ville de Montréal de remplacer le nom de la place du Canada, située dans le quartier Ville-Marie, par le parc des Patriotes.
«11 des 12 Patriotes ont été enterrés dans une fosse commune dans le cimetière Saint-Antoine qui se trouve à cet emplacement», a justifié Marie-Anne Alepin, présidente générale de la SSJBM.
Plusieurs politiciens ont assisté à l’événement, dont le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge et le député péquiste Joël Arseneau.
Selon eux, cet événement fait échos à des enjeux d’aujourd’hui, comme la protection de la langue française et de l’identité québécoise.
«Il faut accueillir des gens de partout, mais idéalement des gens qui parlent déjà français, il faut qu’ils comprennent qu’ils arrivent dans le seul état francophone d’Amérique du Nord», a expliqué le ministre Roberge à Noovo Info.
Un citoyen assistant à l’événement a dénoncé le déclin du français sur l’île de Montréal.
«À Montréal, c’est épouvantable depuis quelques années, surtout cette année. J’habite sur le Plateau puis je trouve qu’on entend parler anglais comme jamais.»
Malgré cette journée qualifiée par M. Roberge de «fête de tous les Québécois», des défis pour rejoindre les gens issus de la diversité demeurent dans la province.
Voyez le reportage de Valérie Gendron dans la vidéo.