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«C'est choquant. Ça vient me chercher», affirme Gratien Bonnery, intervenant et lui-même immigrant.
Le Centre multiethnique épaule presque 2500 nouveaux arrivants chaque année, dont plusieurs centaines de réfugiés. Plusieurs ne parlent pas la langue française à leur arrivée.
Le délai de six mois pour la francisation fixé par le gouvernement est un défi de taille pour eux.
«C'est stressant pour eux, parce qu'ils ont peur de ne pas respecter les délais, et d'être déportés», indique la directrice générale du centre Natacha Batisti.
Elle ajoute à l'endroit de Jean Boulet : «J'invite M. Boulet à venir passer une journée avec nous au Centre, il verrait la réalité sur le terrain. Des belles histoires d'immigration, il y en a tous les jours.»
Reportage à voir dans la vidéo.