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Également connu sous le nom «wax pen», ce nouvel outil pour consommer le cannabis passe inaperçu dans les écoles. En effet, il est difficile de le différencier avec une simple vapoteuse.
La situation devient d’ailleurs de plus en plus difficile pour les intervenants, alors que ce produit contenant un haut taux de THC met la santé et la réussite scolaire des élèves en péril.
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Certes, la cigarette et le cannabis étaient déjà présents dans les écoles avant le «wax pen», admet la directrice adjointe à l’École secondaire de Neufchâtel, Sandra Lizotte. Cependant, elle explique que l’arrivée des «wax pen» rend la consommation du cannabis attrayante pour les jeunes, qui n’ont pas l’impression de fumer.
«Ils ne se rendent pas nécessairement compte que ce sont des substances qui sont nocives. Ça sent bon, ça sent les fruits et même les parents il faut les sensibiliser là-dessus, car pour eux c’est moins pire qu’ils vapotent», a expliqué Mme Lizotte.
La directrice adjointe affirme que tous les élèves de deuxième secondaire fréquentant l’établissement scolaire reçoivent une formation sur l’aspect légal de la consommation. Les vapoteuses de wax sont d’ailleurs abordées par le policier donnant la conférence.
«Ce qu’on veut faire à ce niveau-là, c’est sensibiliser les jeunes. Nos policiers sont là pour les aiguiller», a affirmé Pierre-Luc Plamondon, lieutenant à l’unité d’intervention jeunesse et prévention au Service de police de la Ville de Québec.
Le policier explique que le «wax pen» est davantage préoccupant en raison de son taux de THC supérieur à un joint.
«Les impacts au niveau des jeunes sont plus importants et on les voit tout de suite, surtout dans un contexte d’éducation.»
Voyez le reportage de Laurence Royer dans la vidéo.