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«Tous nos amis ont perdu leur maison. Les écoles des enfants sont perdues. Les épiceries sont perdues. Il n’y a plus rien», a-t-elle laissé tombé lors d’un touchant entretien, jeudi.
Bien que quelqu’un du voisinage l’a informé que sa propriété tenait toujours, Mme Benoit se dit tout de même en deuil.
Mme Benoit dit qu’elle tentera de voir l’étendue des dégâts dès vendredi, mais ne sait pas si elle pourra le faire.
En constatant que «les vents étaient tellement forts et que la végétation était tellement sèche» le 7 janvier dernier, Mme Benoit se souvient de s’être ruée vers son domicile. «J’ai dit à mon fils qu’il fallait partir. On est parti une heure avant l’ordre d’évacuation. Ça s’est passé tellement vite.»
Au moment d’écrire ces lignes, les pompiers continuent de lutter contre les cinq brasiers dans la région de Los Angeles qui ont tué cinq personnes, ravagé des communautés de la côte du Pacifique jusqu'à Pasadena et poussé des milliers de personnes à fuir frénétiquement leurs maisons. Les décès pourraient d’ailleurs augmenter au cours des prochaines heures, indique-t-on.
Les vents violents qui ont alimenté les flammes et entraîné des évacuations chaotiques se sont quelque peu calmés et ne devraient pas être aussi puissants au cours de la journée. Cela pourrait permettre aux pompiers de progresser dans la maîtrise des incendies qui ont parcouru cette région tentaculaire, notamment les incendies massifs de Pacific Palisades et d'Altadena.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.