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Qu'est-ce qu’implique exactement cette décision?
Pour la professeure titulaire au Département de communication de l'Université Laval et directrice du Centre d'études pour les médias, Colette Brin, il s’agit d’un réalignement de la stratégie de Méta et de son PDG, Mark Zuckerberg, à l’approche de la présidence Trump.
Voyez l’entrevue de Colette Brin avec Jean-Simon Bui dans la vidéo liée à l’article.
«Mark Zuckerberg n’aime pas beaucoup la politique, mais elle le rattrape», souligne Mme Brin, qui rappelle que l’homme d’affaires avait usé de la même stratégie lorsque Donald Trump avait été porté au pouvoir pour la première fois, en 2016.
Selon Mme Brin, ce changement d’approche pourrait n’avoir que très peu de conséquences. «Le système de vérification n’était pas toujours efficace. Ce qu’on essaie de faire, c’est surtout d’apaiser les proches de Trump et le mouvement MAGA en disant que les modérateurs ne seront pas des démocrates», explique-t-elle.
Et malgré que des parallèles pourraient être faits avec la plateforme X d’Elon Musk, devenu un fidèle allié du président élu américain, Mme Brin est d’avis que Meta devrait demeurer relativement modérée.
«Musk a vraiment une orientation très claire, il s’implique beaucoup dans le débat, alors que Zuckerberg se tient plutôt à distance. C’est un homme d’affaires plus traditionnel», soulève-t-elle.
Pour l’entrevue intégrale, voyez la vidéo.