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«On voulait prendre la route avant que le chaos s’installe et que des milliers de personnes tentent de faire la même chose sur la seule et unique route disponible», raconte-t-il.
Bien qu’il juge que les autorités communiquent efficacement depuis le début de la crise et qu’ils ont pris une bonne décision en ordonnant l’évacuation de Yellowknife, Simon Cloutier a aussi réalisé au cours de la dernière semaine à quel point il était difficile «d’avoir accès à l’information rapidement».
«Depuis la crise entre le gouvernement du Canada et des géants comme Méta, c’est là que nous avons réalisé comment c’était important d’avoir accès à de l’information sur les médias sociaux qui entrent rapidement. Les médias font une publication, les amis la partagent, c’est donc facile d’avoir plusieurs publications au même moment», affirme-t-il.
«Maintenant, il n’y a plus rien. On doit aller chercher l’information nous-même, on doit creuser, on doit chercher chaque source d’information. Il y a beaucoup de désinformation sur les réseaux sociaux aussi», déplore Simon Cloutier.
M. Cloutier affirme qu’il a discuté de la situation avec plusieurs amis(es) et que l’accès à l’information est un problème majeur pour plusieurs actuellement.
«Je souhaite que dans un futur rapproché le gouvernement trouve une entente avec ces géants des réseaux sociaux pour régler ce problème», dit-il.
Voyez le dossier complet de Noovo Info : C-18: Meta et Google vs les médias canadiens
Concernant l’évacuation de Yellowknife, les gens ont afflué dans les dernières heures vers l’aéroport - ou ils ont choisi de quitter en voiture - afin de fuir les feux forêt.
La route entre Yellowknife et Edmondon aura duré 18 heures pour Simon Cloutier et sa famille.
Il faut savoir qu’il n’existe qu’une seule station d’essence entre Yellowknife et la première station d’essence disponible en arrivant en Alberta. Il y a 800 km entre les deux.
«Beaucoup de gens, dépendamment de leur véhicule, ont besoin d’arrêter à cette station d’essence. Quand je suis passé devant, avant l’ordre d’évacuation, il y avait déjà une file d’attente de quelques heures.
Des amis auraient fait savoir à Simon Cloutier qu’après l’ordre d’évacuation, l’attente a été de 5 heures pour certaines personnes avant de faire le plein et de pouvoir reprendre la route.
Hébergé par des proches, Simon a une pensée pour les familles qui n’ont pas la chance d’avoir des proches ou des connaissances pouvant les aider dans l’immédiat et qui doivent faire des pieds et des mains pour se trouver un endroit où loger.
Voyez l’entrevue complète de Simon Cloutier, un résident évacué de Yellowknife, au bulletin de jeudi soir de Noovo Le Fil 22 avec Sabrina Rivet dans la vidéo ci-contre.