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Le défi était particulièrement important pour les pilotes d’avions-citernes et les techniciens qui travaillent sur ces avions. Et le danger guette, car la saison 2024 pourrait être tout aussi éprouvante.
«Ça l’a déboulé toute la saison de feux […] Pour nous, c’est sûr que c’est une charge de travail qui est immense», raconte la technicienne en aéronautique, Mélissa Grenier.
Les techniciens doivent normalement effectuer une inspection toutes les 50 heures de vol. Au rythme où les avions devaient reprendre leur envolée pour combattre les feux, il n’était pas rare de devoir faire une inspection par semaine.
Il s’agit d’un type de vol bien particulier. Les pilotes doivent être en mesure de faire des manœuvres complexes au-dessus de l’eau, mais également au-dessus des flammes, et ce, à de très courtes distances
C'est pourquoi ils doivent compléter une vingtaine d’heures de formation dans le simulateur. Ceux qui sont déjà formés doivent également compléter environ neuf heures dans le simulateur «pour se remettre en place avec les procédures d’urgence», explique le chef pilote Pascal Duclos.
«Je n’avais jamais vu ça avant: de former quelqu’un pis qu'il fasse son feu dans la même journée», a-t-il exprimé.
Noovo Info a mis la main sur des images exclusives du ministère des Transports de et la Mobilité durable qui ont été filmées à bord des avions-citernes au beau milieu de l’action et qui démontrent toute l'intensité et le danger auquel s'expose les pilotes.
Voyez le reportage de Yannick Beaumont dans la vidéo.
Et même si les pilotes et les techniciens se remettent encore de la dernière saison, celle qui approche à grands pas pourrait être «catastrophique», selon le gouvernement fédéral.
Un risque précoce et supérieur à la normale de feux de forêt est d’ailleurs attendu dans le sud du Québec.
«On souhaite un peu moins d’activités de feux, c’est sûr. Mais c’est notre travail et on est prêts pour ça», soutient Mme Grenier.