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Jeany Lachance ne comprend pas qu'une telle situation survienne encore au Québec et souhaite que son histoire aide à mieux protéger les personnes aînées.
Voyez le reportage de Valérie Gendron.
Le 4 décembre dernier, Mme Lachance a reçu l’appel d’une infirmière l’informant que sa tante, Jeannine Lachance, avait des hématomes au poignet et qu’elle souhaitait lui faire passer une radiographie, craignant que l’un de ses doigts ne soit fracturé.
Le diagnostic d’un médecin a pu confirmer que la nonagénaire avait en effet subi une fracture.
«C’était le soir et la personne qui prenait soin d’elle était en train de lui faire sa toilette. Elle criait que ça lui faisait mal pendant qu’elle se faisait soigner», explique Jeany.
«Elle était en train de me laver, mais elle m'a serrée trop fort. Ce n'était pas nécessaire», raconte Mme Lachance.
L’établissement de santé a de son côté confirmé qu’une plainte avait été déposée et qu’une enquête interne avait été déclenchée.
Pour Jeannine Lachance, presque aveugle, il pourrait être difficile d’identifier la personne à la source de sa blessure. Sa famille a toutefois des soupçons sur l’identité de celle-ci, après avoir consulté le registre des employés.
Les conclusions de l’enquête ne seront toutefois relayées qu’à Mme Lachance et non à sa famille, comme il a été déterminé que la femme de 97 ans était encore lucide.
Sa nièce déplore cette façon de faire, jugeant qu’en raison de la vulnérabilité de sa tante, celle-ci devrait être entourée de ses proches lorsque les résultats seront dévoilés. «Il n’y a plus de confiance du tout», dit Jeany Lachance.
Pour sa part, le CIUSSS MCQ, auquel est rattaché le CHSLD Laflèche, a refusé de commenter la situation en raison de règles de confidentialité. Un porte-parole indique néanmoins qu’aucune maltraitance n’est tolérée dans les établissements de santé.
Voyez le reportage intégral dans la vidéo.