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Au total, ce sont 43 résidents qui auront eu à quitter leur logement, moins de deux semaines après avoir été avisés de la fermeture de l'établissement.
Voyez le reportage de Laurence Royer dans la vidéo liée à l’article.
La fille d’une résidente de la RPA, Christine Sansfaçon, indique que sa mère vit très difficilement la situation, elle qui se retrouve dans un logement bien plus petit que son précédent, situé dans un quartier où elle ne connaît personne.
«Elle a pleuré. Elle se retrouve complètement toute seule là-bas, dans un garde-robe», déplore Mme Sansfaçon.
La fermeture de la RPA Le Sommet est loin d’être un événement isolé, alors que de nombreuses autres résidences ont également mis la clé sous la porte dernièrement. Ce phénomène inquiète de nombreuses personnes âgées.
«Il y a comme une épidémie de fermeture [...] Je pense que c’est au gouvernement à agir, à faire de nouvelles règlementations et à mettre des mécanismes plus sévères et sérieux», soutient la présidente pour la région de la Capitale-Nationale de l'Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées, Judith Gagnon.
Si elle juge la situation «extrêmement préoccupante», la ministre responsable des Aînés, Sonia Bélanger, considère qu’il y a une limite aux sommes pouvant être investies par le gouvernement.
«300 M$ ont été investis. On est en discussion sur une mesure beaucoup plus structurante, qui va pérenniser le modèle d’affaires. J’aurai l’occasion de faire une annonce très bientôt», a-t-elle déclaré.
En attendant, Christine Sansfaçon et sa mère ne sont pas en mesure de récupérer l’argent investi par cette dernière dans son ancienne RPA. «J’ai demandé si c’était possible de récupérer l’argent que ma mère avait donné. On m’a dit que ce n’était pas [eux], que c’est rendu au syndic», relate-t-elle.
Sa mère devra donc payer le reste du mois de janvier, même si elle ne réside plus à la RPA Le Sommet.