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«On essaie de travailler avec la force du père et son niveau d'engagement», a indiqué Mélissa Duval, intervenante à la Maison Oxygène Estrie, en ajoutant que cela permet au père de reconnaître qu'il est un «bon papa». «Ça permet un certain soutien et une entraide entre les pères», a-t-elle ajouté.
En Estrie, Yann St-Pierre bénéficie de cette ressource d'hébergement pour récupérer la garde de ses deux garçons.
«La séparation a été difficile. J'ai été déstabilisé par la situation et attristé beaucoup. Je ne me sentais pas écouter. Cela m'a permis d'avoir un soutien», a-t-il expliqué en entrevue.
Selon les données du Comité de travail national sur les pères et la séparation conjugale, trois pères sur quatre sont inquiets des répercussions de la séparation sur la préservation de leur lien avec leurs enfants.
Dans la dernière année, 7000 pères-enfants ont été soutenus par l’une des 24 Maisons Oxygène, évitant du même coup qu’une centaine de papas perdent la garde de leurs jeunes.
«Le fait que les pères sont venus avec leurs enfants à la Maison Oxygène a changé le parcours de ces pères», a expliqué Sébastien Trudel, directeur du soutien au développement du réseau Maisons Oxygène, en disant que plusieurs ont évité l'«itinérance familiale».
Voyez le reportage d'Alexandra Paré dans la vidéo.