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Ces trois professionnels de la santé, dont l’infirmier de Québec Jean-Pierre Roy Valdebenito, sont arrivés à Istanbul jeudi pour se joindre à un convoi international : La Flottille pour la liberté pour Gaza.
Le convoi compte transporter des tonnes de nourriture et d'équipement médical aux Palestiniens, mais dans un contexte de blocus, les membres ne savaient pas encore, vendredi, quand ils allaient pouvoir partir.
En attendant, une certaine peur habite M. Valdebenito. Il ne s’en est pas caché en entrevue avec Noovo Info le même jour où avaient lieu les funérailles du Beauceron Jacob Flickinger, ce travailleur humanitaire tué à gaza le 1er avril dernier.
L’importance de la mission supplante toutefois la peur. «La situation qu’a vécue M. Flickinger, on ne veut pas qu’elle se reproduise», explique l’infirmier. «C’est pour ça qu’on fait ça.»
M. Valdebenito et ses collègues du convoi espère que des gestes comme le leur fera tomber le blocus pour permettre aux travailleurs humanitaires d’opérer en sécurité.
Là où d’autres auraient cédé devant la peur, M. Valdebenito fonce parce que la situation le «touche, comme professionnel de la santé».
En outre, sa mission n’est pas qu’empreinte d’un caractère humanitaire, mais porte aussi un message politique.
«On répond à une situation, critique, humanitaire, mais on ne peut pas dégager les aspects politiques», dit-il. «Si les travailleurs humanitaires ne peuvent pas travailler, c’est que nos gouvernements n’assument pas leurs responsabilités face à la situation au Proche-Orient.»
Ainsi, Valdebenito et ses collègues demandent «un cessez-le-feu, immédiat, permanent et sans condition. «On espère réussir. Ce sera une grande victoire.»