Début du contenu principal.
Plus de 52 000 parents sont actuellement sur une liste d'attente pour pouvoir mettre leur enfant dans un CPE ou dans un milieu familial, au Québec.
À lire également: La population de l'Estrie toujours en hausse
Deux syndicats, représentants les intervenantes en petite enfance de l'Estrie, pressent le gouvernement pour améliorer leurs conditions de travail, dont notamment une augmentation de salaire, afin d'attirer la relève et de garder les travailleuses qui sont déjà dans le milieu. D'autant plus que leur convention collective sera échue le 31 mars.
«Ce qui était démontré, c’est comme si on venait nous porter les enfants, puis nous on s’amusait. Mais non, il y a une charge mentale importante. Les filles font des journées de 8 à 9h par jour en assurant toujours la santé-sécurité avec de cinq à 10 petits cocos. Ce n’est pas toujours facile [...] Il faut valoriser la profession d’intervenante, les tâches qui sont faites puis l’importance qu’on a sur le développement de l’enfant» a expliqué la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.
Avec un salaire établi à 40 000$ par année, les intervenantes se retrouvent parmi les professions les moins bien payées au Québec.
Et, les conséquences de l’inflation se font également ressentir en milieu familial. «Et les subventions ne suivent pas cette inflation», a renchéri la journaliste Alexandra Paré.
«Elles [les travailleuses] doivent quand même suivre le guide alimentaire quand elles offrent de la nourriture aux enfants. Quand elles donnent des collations aux enfants, ce n’est pas une collation, il faut présenter plusieurs choix […] C’est une grande inquiétude parmi les membres», a lancé Marlène Charbonneau, présidente de l’ADIM Estrie.
Les consultations des 750 membres de l’Estrie vont se poursuivent jusqu’au 26 janvier. Ils souhaitent arriver à une entente au printemps.
Voyez le compte-rendu d'Alexandra Paré au bulletin Noovo Le Fil Estrie.