«C’est un grand honneur de continuer de me battre pour vous. C’est un honneur de me battre pour les valeurs conservatrices», a déclaré M. Poilievre, qui tirait de l’arrière dans Carleton face à Bruce Fanjoy du Parti libéral.
M. Poilievre a tenu à féliciter Mark Carney pour sa victoire, ce qui a entraîné quelques huées auprès des conservateurs rassemblés à Ottawa.
Le chef du PCC y est allé d’un appel au calme et a affirmé qu’il est temps de se rassembler «comme Canadiens» face aux menaces tarifaires du président américain Donald Trump.
«Nous aurons le temps de critiquer et de confronter le gouvernement pour ses actions», a-t-il ajouté.
M. Poilievre a tout de même salué le bilan du PCC lors de cette élection, qui a connu un gain de plus d’une vingtaine de circonscriptions.
«Nous avons aussi empêché le NPD et les libéraux de créer une coalition», s’est-il réjoui.
«À ceux qui ont désespérément besoin de changement, je sais que vous êtes déçus. Le changement est difficile et ça prend du temps. Il ne faut jamais lâcher.»
Il n'était pas clair, au moment où le chef conservateur prenait la parole, s'il allait remporter ou non son siège dans Carleton. Selon les votes qui avaient été dépouillés, M. Poilievre tirait de l'arrière par rapport à son rival libéral.
Quoi qu'il en soit, le fait que la course, dans l'ensemble du pays, ait été chaudement disputée entre conservateurs et libéraux a agi comme un baume sur l'audience prenant part au visionnement de la soirée électorale organisé par le Parti conservateur.
-Avec de l'information de La Presse canadienne