Bien que cette annonce n’est pas surprenante en raison des nombreuses coupures annoncées par d’autres CSS, voir le plus gros joueur dans la région de Québec emboiter le pas «en raison de contraintes budgétaires» a tout de même l’effet d’une onde de choc.
Dans un communiqué publié jeudi, le CSS de la Capitale explique que l’offre de francisation sera considérablement réduite dès le 24 janvier.
«Le CSS est conscient de l’impact de ces changements pour les 1334 élèves et les quelque 130 enseignants et membres du personnel affectés», peut-on lire dans la déclaration.
Le Syndicat de l’enseignement de la région de Québec se dit tout simplement choqué de la décision du gouvernement Legault de ne pas avoir maintenu les services de francisation, qui sont grandissants depuis quelques années en raison de la hausse de l’immigration au Québec.
«C’est consternant, a lancé le président du syndicat, François Bernier. On explique vraiment mal cette décision de venir saboter les efforts de francisation pour rendre ces gens fonctionnels. C’est un non-sens.»
Le Collectif d’enseignants a déposé une plainte auprès de l’Office québécois de la langue française, affirmant que le ministère de l’Immigration a contrevenu à la Charte de la langue française.
À voir dans la vidéo.