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À partir du 1er septembre, les jeunes âgés entre 14 et 16 ans ne pourront pas travailler plus de 17 heures par semaine durant la période scolaire, dont un maximum de 10h du lundi au vendredi, selon la nouvelle loi sur le travail des enfants adoptée en juin par le gouvernement du Québec.
«Ces nouvelles règles ont été mises en place pour favoriser la persévérance et la réussite scolaire de nos jeunes. Plus les jeunes pendant la période scolaire travaillent, plus il y a des symptômes d’anxiété de détresse, de dépression parfois, des troubles de sommeil et des problèmes de concentration», a fait savoir le ministre du Travail, Jean Boulet en conférence de presse.
Ce nombre d'heures a été fixé d'après les intérêts des élèves et celles des entreprises. Toutefois, ces limites ne se s’appliquent pas pendant la période de la relâche, les vacances d’été et le temps des fêtes.
«Il y a des entreprises qui sont plus affectées. Par exemple, les secteurs de la restauration dépendamment où ils sont peuvent être affectés. Ultimement les employeurs constatent qu’ils devront investir dans la formation, dans l’éducation et la persévérance scolaire», a affirmé Karl Blackburn, président et chef de la direction du Conseil du patronat du Québec en conférence de presse.
«Nos jeunes ne constituent pas la solution à la pénurie de main d’œuvre.»
Et, la plupart des jeunes interrogés par Noovo Info sont plutôt satisfaits avec ces nouvelles mesures.
De plus, cette nouvelle loi limitant le travail des enfants empêche les jeunes de moins de 14 ans d'avoir un emploi.
«On voit une augmentation du nombre d’heures travaillées pendant l’école dans les dernières années. Ils sont de plus en plus jeunes. […] C’était le temps d’envoyer un signal», a lancé André Mayer-Périard, présidente du Réseau québécois pour la réussite éducative.
Voyez le reportage de Laurence Royer ci-contre.