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La rue de Rouen, à l’angle de laquelle elle a été heurtée, est par exemple désormais à sens unique seulement.
Selon plusieurs, ce changement est loin d’apporter les résultats escomptés, alors que la zone scolaire est maintenant encore plus dangereuse qu’avant.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo liée à l’article.
Marius Hervieux est un père du quartier. Il voit régulièrement des automobilistes reculer à toute vitesse après qu’ils constatent s’être engouffrés dans un sens unique.
«On a fait plusieurs appels à la police et ils nous ont dit que c’était un problème dont ils étaient au courant. Mais ça fait six mois et on n’a pas vu de surveillance policière», déplore-t-il.
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a néanmoins redoublé d’efforts dans cette zone scolaire et a depuis distribué 122 constats d’infraction alors que 45 automobilistes en avaient reçu l’année dernière.
Le porte-parole de CAA-Québec et ancien policier André Durocher croit quant à lui qu’il ne faut pas blâmer d’entrée de jeu les conducteurs et que les changements de signalisation compliquent considérablement la conduite dans le secteur.
«À partir du moment où l’objectif est de réduire la circulation, on peut le faire, ça peut être noble comme objectif, mais il faut le faire de façon réfléchie», tempère-t-il.
Selon le vice-président de la Commission de la sécurité publique, Abdelaq Sari, il s’agit d’une mesure qui a été «faite à la va-vite». «C’est le moment de reconsidérer. Cette mesure fait en sorte que les déplacements deviennent plus dangereux», insiste-t-il.
La responsable à la mobilité du Comité exécutif de la Ville de Montréal, Sophie Mauzerolle, est de son côté d’avis qu’il faut laisser la chance au coureur. «Il y a une responsabilité personnelle de respecter la loi.
«Ça nécessite quand même un certain temps d’adaptation. Il faut laisser vivre la mesure», plaide-t-elle.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.