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Une femme de 29 ans - dont l'identité est protégée par une ordonnance de non-publication - a été accusée du meurtre au premier degré de son enfant de 5 ans, dont le décès est survenu dans la nuit de mardi à mercredi. Elle sera de retour en cour le 20 septembre pour la suite des procédures.
En guise d'hommage au garçon, des voisins ont mis des peluches près de la résidence où s'est déroulé l'événement. Le Centre de services scolaire des Trois Lacs a d'ailleurs déployé une cellule de crise pour le personnel et les élèves qui en auraient besoin.
«Ça a beaucoup attristé les membres du personnel», a dit un professeur. «On avait des ressources et de l'aide. [...] C'est un petit garçon qui commençait sa vie. C'est extrêmement difficile pour la communauté.»
«C'est énormément triste. [...] Ça prend au coeur. Ce n'est pas normal. Qu'est-ce qui s'est passé?»
Une mère, dont la fille empruntait le même autobus que la victime, a confié à Noovo Info qu'elle avait beaucoup de difficulté à retenir ses larmes lorsqu'elle était revenue de l'école mercredi soir.
Un autre père de famille d'une des résidences voisines, rencontré par Noovo Info, a raconté avoir vu l'enfant, sa mère et ses grands-parents avant de partir en vacances la semaine passée. Il a été témoin de l'arrivée des ambulances et de la police le soir du drame.
«J'ai vu quand ils ont fait un périmètre et me suis demandé: "mon dieu, qu'est-ce qu'il s'est passé?"», a-t-il confié à Noovo Info. «Ça n'a aucun bon sens. Je ne peux pas imaginer ce qu'il s'est passé par la tête de faire ça.»
Voyez le récapitulatif de Marika Simard au bulletin Noovo Info 12.
Avec des informations de Marie-Pier Boucher pour Noovo Info