L'organisme communautaire Pignon Bleu, qui aide à nourrir des enfants à l'école, a refusé d'accompagner sept établissements, ce qui concerne environ 2000 enfants.
«En ce moment, on est au double des inscriptions, et les inscriptions ne sont pas terminées. On pense que ça sera approximativement le triple de demandes pour le secteur du socio-éducatif et du restaurant populaire», a expliqué Roseline Roussel, directrice générale de l'organisme.
Comme d'autres organismes, ils observent une hausse de l''insécurité alimentaire dans la région.
«Selon les dernières données, un enfant sur cinq souffre d’insécurité alimentaire dans notre région. C’est quand même majeur et on s’en rend très peu compte», a fait savoir Mme Roussel, directrice générale de Pignon Bleu.
Du côté de Lévis, le comptoir alimentaire Le Grenier, qui soutient des familles vivant des difficultés, a remarqué une hausse entre 23% et 25% par rapport à l'an passé. Il y a de plus en plus d'usagers provenant d'un milieu considéré comme aisé.
«Il y a des gens qui vivent une situation à la suite d’une perte d’emploi, de l’augmentation des coûts de la nourriture. […] La vision qu’on avait de la pauvreté a beaucoup changé de visage», a précisé le directeur général de l’organisme, Stéphane Clavet.
Cela pourrait être dû en partie à la pandémie de COVID-19.
«Il y a eu une augmentation majeure à la suite de la crise sanitaire qu’on a vécu. Il y a un appauvrissement des foyers, des ménages», a ajouté de son côté Mme Roussel.
Voyez le reportage de Félix-Antoine Audet dans la vidéo ci-contre.
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