Actuellement, les élus sont-ils en sécurité au parlement de Québec?
«Restons vigilants, aujourd’hui, à une époque de tension politique et de polarisation», a prévenu le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon.
Le député péquiste Pascal Bérubé est d’accord avec son chef, lui qui estime que des «efforts supplémentaires» devraient être faits pour protéger les élus. Même s’il était enfant à l’époque, M. Bérubé se rappelle du carnage causé par Denis Lortie. Il se rappelle également l’attentat au Métropolis contre l’ancienne première ministre du Québec, Pauline Marois, en 2012.
«Il ne faut pas être naïf. Nous vivons dans un monde dangereux. Il y a des menaces qui pèsent sur les parlementaires», a-t-il exprimé.
À VOIR AUSSI | Fusillade à l’Assemblée nationale le 8 mai 1984: le fil des événements
Du côté du Parti libéral du Québec (PLQ), la députée Madwa-Nika Cadet dit se sentir en sécurité au parlement, mais que la réalité est toute autre chose à l’extérieur des murs de l’Assemblée nationale.
«On le voit. On voit aussi une menace qui est de plus en plus numérique aussi, donc qui prend différentes formes», a avancé la députée de Bourassa-Sauvé.
Une minute de silence
Ce mercredi, les élus ont d’ailleurs souligné cet événement tragique et ont rendu hommage au sergent d’armes René Jalbert, l’homme qui a réussi à gagner la confiance de l’assaillant et à le calmer.

«La conduite héroïque de René Jalbert a permis de sauver plusieurs vies», a exprimé le premier ministre du Québec, François Legault.
Voyez le reportage de Jean-François Poudrier dans la vidéo.