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Le gouvernement canadien a fermement condamné l'assassinat de six otages.
Le premier ministre Justin Trudeau a réclamé dimanche la libération des otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, et a appelé à ce que le groupe terroriste dépose les armes.
Dans une publication sur le réseau social X, M. Trudeau a commencé par qualifier le meurtre récent de six otages israéliens de «dévastateur et révoltant», avant d'écrire que «le Hamas doit libérer tous les otages et déposer les armes.»
Le premier ministre a ajouté que le Hamas «n’a aucun avenir dans la gouvernance de Gaza. Les dirigeants doivent conclure un accord pour rapatrier le reste des otages et mettre fin à la violence.»
Le gouvernement canadien a fermement condamné l'assassinat de ces six otages. «Le Canada condamne sans équivoque le meurtre de six otages israéliens innocents par les terroristes du Hamas à Gaza. J'adresse mes plus sincères condoléances à leurs familles et à leurs proches», a écrit plus tôt dans la journée la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, sur X. «Le Hamas doit libérer tous les otages et nous continuons de demander un cessez-le-feu immédiat. La violence doit cesser.»
Mais les espoirs de Mme Shavit quant à la survie de sa cousine ont été brisés lorsqu'elle a vu des reportages confirmant qu'elle faisait partie des six otages dont les corps ont été récupérés par l'armée israélienne à Gaza samedi. Elle aurait été assassinée par le Hamas.
partie des six otages dont les corps ont été récupérés par l'armée israélienne à Gaza samedi, peu de temps après leur assassinat.
Mme Shavit, qui vit à Toronto, a déclaré qu'elle lutte à la fois contre la colère et le deuil après avoir appris le sort de Carmel Gat.
«Je ne peux pas arrêter de pleurer, je ne peux pas comprendre. Je suis très en colère», a-t-elle confié lors d'une entrevue téléphonique, ajoutant qu'elle prévoyait de se rendre en Israël lundi pour assister à ses funérailles.
Le groupe terroriste a capturé plus de 200 otages lors de l'attaque du 7 octobre qui a déclenché la guerre en cours. Plus de 1200 Israéliens avaient alors été tués, dont l'une des tantes de Mme Shavit.
Israël riposte depuis lors, et les responsables de la santé à Gaza affirment que les 11 mois de guerre qui ont suivi ont tué plus de 40 000 personnes, dont les deux tiers sont des femmes et des enfants.
La libération des otages a été un enjeu clé dans les pourparlers de paix menés par la communauté internationale pour mettre fin à la guerre, le Hamas s'engageant à libérer tous les otages si Israël cesse ses attaques à Gaza et libère des centaines de prisonniers. Israël insiste sur le fait qu'il ne s'arrêtera pas tant que le Hamas n'aura pas été détruit.
Mme Shavit a indiqué que les circonstances de l'enlèvement de sa cousine sont restées inconnues pendant des mois, et ne sont devenues claires que lorsqu'un groupe d'otages a été libéré et a déclaré l'avoir vue en vie et en bonne santé.
«Ils nous ont dit qu'elle était saine et sauve et que personne ne l'avait touchée ou quoi que ce soit d'horrible de ce genre», a-t-elle déclaré.
Carmel Gat était une instructrice de yoga, a affirmé sa cousine, et continuait régulièrement cette pratique en captivité. Les otages qui ont été libérés pendant une pause dans les hostilités en novembre ont également déclaré qu'elle leur avait enseigné la méditation et des exercices de yoga pour les aider à survivre.
Le ministère israélien de la Santé a déclaré que les autopsies avaient déterminé que Mme Gat et les cinq autres otages avaient été abattus à bout portant et étaient morts jeudi ou vendredi. L'armée a déclaré que les corps avaient été récupérés dans un tunnel de la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, à environ un kilomètre de l'endroit où un autre otage avait été sauvé la semaine dernière.
La mort de six otages a déclenché une vague de protestations contre le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans les rues de Jérusalem pour lui demander de conclure un accord de cessez-le-feu et d'obtenir la libération immédiate du reste des otages.
La tristesse de Mme Shavit après la mort de sa cousine est mêlée de colère envers les deux camps. Elle dit qu'elle blâme le Hamas pour la détention des otages et le déclenchement de la guerre, tout en pointant du doigt M. Nétanyahou pour ne pas avoir fait assez en tant que premier ministre du pays pour protéger et ramener chez eux les personnes retenues en captivité.
Elle a déclaré que le temps de mettre fin au conflit et de ramener les otages était révolu depuis longtemps.
«Il vaut mieux arrêter, car c'est une situation perdante pour toutes les parties, a-t-elle expliqué, personne ne sortira gagnant de cette situation».