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Le premier ministre François Legault a demandé, jeudi, aux citoyens affectés par le cocktail météo qui s'est abattu sur le Québec d'être «prudent» et «patient».
Le premier ministre François Legault a demandé, jeudi, aux citoyens affectés par les précipitations de pluie verglaçante qui sont tombées sur le Québec d'être «prudent» et «patient».
Lors d'une conférence de presse au quartier général d'Hydro-Québec, M. Legault a déploré la mort d'un homme d'une soixantaine qui effectuait des travaux d'émondage sur la branche d'un arbre de son terrain.
«On ne peut pas avoir de meilleure justification pour les Québécois d'être prudent, que ce soit avec les branches d'arbres ou les fils», a lancé le premier ministre.
Voyez le reportage de Simon Bourassa sur les réactions politiques par rapport au verglas dans la vidéo.
Afin d'aider les employés d'Hydro, M. Legault a demandé de la flexibilité aux municipalités touchées par les pannes, notamment en ce qui concerne la distribution de contraventions.
D’ailleurs, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a confirmé plus tôt que la Ville ne donnerait pas de contraventions, ce jeudi.
Le premier ministre a réitéré qu'environ «70 % à 80%» des foyers sans électricité seront reconnectés d'ici vendredi soir, et a sollicité la patience des Québécois. «Soyez patient [...] Ce n'est pas la même situation que le verglas en 1998», a-t-il expliqué. «Nous sommes en avril et non en janvier [...] On ne prévoit pas avoir trois ou quatre jours de verglas. Je demande aussi aux Québécois qui connaissent des personnes seules de les appeler. Soyons solidaires», conclut le premier ministre.
Pour l'instant, la situation n'est pas assez grave pour décréter l'état d'urgence ou réclamer l'aide de l'armée, estime M. Legault.
«C'est une urgence, on s'en occupe», a expliqué le premier ministre qui était accompagné notamment de la présidente-directrice générale sortante d'Hydro-Québec, Sophie Brochu.
«Étant donné que c'est concentré dans le Grand Montréal et en Outaouais, on est même capables de demander à des équipes des autres régions de venir nous aider», a-t-il ajouté.
Il n'est donc pas question «pour l'instant» d'avoir recours à l'aide des militaires. Plus tôt dans la journée, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, avait indiqué que l'armée serait disponible au besoin.
Avec des informations de la Presse canadienne