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Interrogée à ce sujet dimanche, Mme Anglade a affirmé que «bien sûr, absolument», elle irait en Tunisie, en réitérant l'importance du rôle du Québec au sein de la Francophonie.
Si elle est élue première ministre, Dominique Anglade confirmera sa présence au Sommet de la Francophonie, qui doit se tenir en novembre sur l'île tunisienne de Djerba.
Le mois dernier, le quotidien La Presse rapportait que le Canada faisait discrètement campagne pour reporter à nouveau cet événement, en raison de la situation politique instable en Tunisie.
L'Organisation internationale de la Francophonie ne s'est pas encore prononcée, la Coalition avenir Québec de François Legault non plus, or Mme Anglade estime que le Québec devrait y être.
À l'origine, le Sommet de la Francophonie devait avoir lieu à Tunis en 2020, mais il a été reporté une première fois à cause de la pandémie.
En 2021, les membres du Conseil permanent de la Francophonie ont opté pour un deuxième report, invoquant la pandémie et une crise politique: le président Kaïs Saïed venait de s'arroger tous les pouvoirs.
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Interrogée à ce sujet dimanche, Mme Anglade a affirmé que «bien sûr, absolument», elle irait en Tunisie, en réitérant l'importance du rôle du Québec au sein de la Francophonie.
«Quand on pense aux tensions sociales qui peuvent exister, on a aussi notre rôle, notre voix à faire porter sur la manière dont on aimerait que les choses se passent», a-t-elle déclaré en mêlée de presse.
Mme Anglade en a profité pour dessiner les contours de sa politique internationale, qu'elle décrit comme une «vision élargie d'influence du Québec», un «leadership très assumé à l'international».
En somme, elle a dit vouloir que le Québec soit un «phare» dans le reste du monde.
«Quand on parle d'une économie qui est moderne, où on lutte contre les changements climatiques, mais en créant de la richesse, on a un rôle, un positionnement fort que moi, je veux jouer à l'international.»
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D'ailleurs, si son équipe est portée au pouvoir le 3 octobre prochain, elle apportera «certainement» des changements au réseau des représentations du Québec, a-t-elle affirmé.
Cela servira à «refléter cette vision moderne de l'économie: toute la question de la lutte contre les changements climatiques, toute la question des femmes dans notre économie», selon la cheffe libérale.
Le Québec compte 33 représentations implantées dans 18 pays, soit 8 délégations générales, 5 délégations (dont 4 aux États-Unis), 13 bureaux, 5 antennes et 2 représentations en affaires multilatérales.
En 2019, le gouvernement Legault donnait la priorité absolue à l'économie dans les relations du Québec avec l'étranger, passant d'une ère de diplomatie d'«influence», plus politique, à une diplomatie économique.