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Politique

Rouyn-Noranda hausse le ton face au gouvernement

Concernant la zone tampon.

La Fonderie Horne de Rouyn-Noranda.
La Fonderie Horne de Rouyn-Noranda.
François-Olivier Dénommé
François-Olivier Dénommé

La Ville de Rouyn-Noranda demande l'heure juste au gouvernement provincial.

En mars, il a été décidé que 200 familles seraient déménagées loin de la Fonderie Horne.  Ce sont des ménages dans ce qui est désormais appelé la zone tampon.

Sept mois plus tard, la Ville et les citoyens s'impatientent et demandent des comptes à la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest.

Le programme de compensation tarde à être annoncé et les citoyens impactés ne sont pas consultés, ce qui ne fait pas de sens, selon la mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire:

"On ne sent pas l'urgence du gouvernement. On comprend que c'est un dossier complexe, mais là, les délais sont trop longs. La vie des gens a été chamboulée par cette annonce et les gens sont inquiets. Il ne faut pas que les citoyens ressortent appauvris. Les gens s'impatientent et c'est légitime."

La Ville veut connaître les grandes lignes du plan avant la présentation d'un plan détaillé.

Par ailleurs, Rouyn-Noranda n'a reçu aucun financement pour entamer ce qu'elle a à faire.  Avec 200 foyers à bouger dans un contexte de pénurie de logements, c'est une tâche colossale, ajoute la mairesse Dallaire.  Surtout que la somme de 88$M (58$ en relocalisation/compensation) promise en mars ne sera visiblement pas suffisante:

"À ce jour, on n'a reçu aucun montant, mais nous, on est dans l'action. On a embauché des gens, ça monopolise le conseil et l'administration et là, ça prend du soutien financier. On considère qu'à Rouyn-Noranda, c'est comme si on avait vécu un sinistre majeur. On demande au gouvernement d'agir rapidement et de réunir les conditions gagnantes."
François-Olivier Dénommé
François-Olivier Dénommé