Début du contenu principal.
Prêts à changer d'emploi pour rester en télétravail
80% des Canadiens chercheraient un nouvel emploi si on leur demandait de retourner au bureau cinq jours par semaine, selon un sondage publié par Hardbacon.
Le recours au télétravail par les entreprises a été monnaie courante pendant la pandémie de la COVID-19. Maintenant que les choses se calment, le retour au bureau semble difficile alors que plus de 80% des Canadiens chercheraient un nouvel emploi si on leur demandait de retourner au bureau cinq jours par semaine.
Voilà ce qui ressort d'un sondage publié par Hardbacon, une application de finances personnelles utilisées par plus de 40 000 Canadiens.
Crédit photo : Hardbacon
La première raison que donnent les gens de vouloir rester en télétravail est d’éviter les dépenses inutiles, selon le sondage. En moyenne, les répondants affirment débourser 26$ de leur proche, par jour, pour venir au bureau, ce qui représente environ 6 760$ par année, par employé, en se basant sur année de 260 jours ouvrables.
À lire également :
- Après deux ans de pandémie, le télétravail demeure toujours dans un flou juridique
- Le télétravail peut créer des divisions parmi les travailleurs
- Êtes-vous content de retourner travailler au bureau?
«L'avenir du travail a été repensé et les employés ont prouvé qu'ils pouvaient faire leur travail efficacement à distance», explique Stefani Balinsky, rédactrice en chef chez Hardbacon. «Avec cette réalité, il est tout simplement logique sur le plan économique que les Canadiens tirent le meilleur parti de leur argent en travaillant à domicile.»
Une solution...?
Le sondage d’Hardbacon démontre toutefois qu’il y a de l’espoir pour les entreprises qui souhaitent regarnir leurs bureaux: l’augmentation de salaire.
En effet, la plupart des répondants en télétravail ou en mode hybride reviendraient au bureau tous les jours en échange d’une augmentation de salaire d’environ 27%.
Crédit photo : Hardbacon
| Le sondage de Harbacon a été effectué du 6 septembre au 20 septembre 2022, en ligne. L’échantillon total de ce sondage est de 312 Canadiens, tous âgés de 18 ans et plus. |